La qualité de l’air intérieur

Que ce soit au domicile, au travail, à l’école, dans sa voiture ou dans les transports en commun, chaque Français passe en moyenne 80% de son temps dans un lieu clos, à respirer un air viscié.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la pollution de l’air intérieur ne vient pas uniquement de l’extérieur. En effet, les sources de pollutions émanent de l’intérieur sont nombreuses : appareils à combustion, matériaux de construction, peintures, meubles, tabagisme, produits d’entretien, bricolage, cuisine…).

« L’air intérieur est 5 à 7 fois plus pollué que l’air extérieur » (source OQAI)

Les Institutionnels de la Qualité de l’Air :

 

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ATMO France : Fédération des Associations de Surveillance de la Qualité de l’Air

La Fédération ATMO France est le réseau national des Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA).

Elle anime le réseau des AASQA en assurant la coordination, la mutualisation et la valorisation de leurs travaux et le représente dans les instances nationales et européennes en participant aux débats pour l’amélioration de la qualité de l’air et de l’atmosphère.

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L’OQAI – Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur

L’OQAI est missionné par les Pouvoirs publics pour mieux connaître la pollution intérieure, ses origines et ses dangers. Grâce à des campagnes de mesures, l’observatoire peut ainsi proposer des solutions adaptées à la prévention et au contrôle de la pollution intérieure.

episode de pollution air Paris Tour Eiffel

Comment réduire la pollution dans l’air :

Voici quelques bonnes pratiques, simples à mettre en oeuvre, permettant de réduire la pollution :

Se chauffer plus sobrement 

  • Améliorer l’isolation de son logement
  • Faire entretenir sa chaudière bois ou fioul
  • Choisir un appareil performant (chaudière à condensation, poêle à bois labellisé Flamme verte…).

Eviter d’utiliser les produits suivants : 

  • les parfums d’intérieur (ils diffusent tous des COV parfois toxiques)
  • choisissez bien les colles, peintures et produits ménagers (surtout ceux qui sont odorisés)
  • les bougies parfumées, de l’encens (en brûlant, leur combustion dégage du monoxyde de carbone, des COV et d’autres produits parfois nocifs)
  • les produits d’entretien trop élaborés. privilégiez le simple (vinaigre blanc, bicarbonate de soude, savon de Marseille)
  • les aérosols,
  • les meubles en panneaux de particule (ex panneaux de bois agglomérés ou de fibres MDF)

Se déplacer autrement

  • Privilégier la marche, le vélo, les transports en commun ou le covoiturage
  • Pratiquer l’écoconduite (vitesse souple et réduite, usage modéré de la climatisation…)
  • Entretenir son véhicule, vérifier la pression des pneus.

Valoriser ses déchets verts

  • Il est interdit de brûler les déchets verts à l’air libre. Pour s’en débarrasser, il y a plusieurs solutions :
    • pour les déchets organiques : compostage, paillage, tonte mulching (l’herbe est broyée sur place par la tondeuse) ;
    • pour les déchets encombrants : collecte sélective.

Qu’est-ce qu’un épisode de pollution ?

Pour faire simple, il s’agit d’une quantité trop élevée d’un ou de plusieurs polluants dans l’air qui peut être lié :

  • au temps météorologique ; par exemple, le manque de vent et la chaleur sont propices à un pic de pollution ;
  • au vent qui amène des pollutions d’autres territoires ;
  • aux fortes augmentations d’émissions de polluants liées à l’activité agricole, le chauffage domestique…

 

En cas d’épisode de pollution, deux seuils sont déterminés selon les microgrammes de polluants contenus par mètre cube d’air :

  • le seuil d’information (PM10 : 50 microgrammes par mètre cube d’air) : le préfet communique alors des recommandations sanitaires pour les périodes les plus sensibles.
  • le seuil d’alerte (PM10 : 80 microgrammes par mètre cube d’air) : le préfet donne des mesures d’urgence réglementaires (limitation de vitesse, circulation alternée…)

 

Les bons gestes en cas de pic de pollution

En cas d’épisode de pollution, pour les populations les plus sensibles (les nourrissons et les jeunes enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées, les personnes asthmatiques ou souffrant de pathologies cardiovasculaires ou respiratoires) :

  • Évitez les activités physiques et sportives en plein air ou à l’intérieur,
  • En cas de gêne respiratoire, consultez votre médecin,
  • Si vous êtes sous traitement, demandez à votre médecin si ce traitement doit être adapté ;
  • Evitez de sortir en début de matinée et en fin de journée et aux abords des grands axes routiers ;
  • Reportez les activités qui demandent le plus d’effort.

Pour la population générale :

  • Si vous ressentez des symptomes (fatigue, mal de gorge, toux, essoufflement), prenez rendez-vous chez votre médecin
  • Evitez les activités physiques intenses, même à l’intérieur.